Tout savoir sur l’assistance moteur des vélos électriques

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Au moment où la transition écologique est au centre de l’attention, le vélo à assistance électrique représente une réelle solution de déplacement. C’est surtout une bonne alternative pour se déplacer sans polluer sur de longues distances. Avant de se jeter sur les pistes cyclables avec le premier VAE venu, il est important d’en savoir un peu plus sur l’assistance moteur des vélos électriques. Cet article fait le point sur la motorisation des vélos électriques.

 

1. Le marché et la législation

 

Un vélo à assistance électrique ou VAE est un vélo qui comporte un moteur tout simplement. Celui-ci peut être placé au niveau du pédalier, de la roue avant ou arrière. Le rôle du moteur est d’assister le cycliste grâce à une impulsion électrique en fonction du niveau du pédalage et de l’effort fourni sur les pédales. Le moteur cesse automatiquement son assistance lorsque le cycliste atteint la vitesse de 25 km/h ou si le cycliste s’arrête. Les VAE font leur entrée dans le marché européen en 2002 à l’initiative d’une directive du Parlement européen en faveur des véhicules à moteur à deux ou à trois roues. Le droit français a consacré cette directive avec un arrêté du 2 mai 2003 qui réglemente les véhicules à moteur à deux ou trois roues. Il faut noter que l’utilisateur d’un VAE est soumis à l’alinéa 6-10 et 6-22 de l’article R311-1 du code de la route, au même titre que les autres cyclistes.

 

2. Fonctionnement du moteur d’un VAE

 

Au sens de la réglementation, un VAE peut s’identifier comme un vélo dont le moteur électrique :

  • lui apporte une assistance active uniquement pendant le pédalage ;
  • coupe l’assistance lorsque le vélo se trouve au-dessus de 25 km/h ;
  • dispose d’une puissance inférieure ou égale à 250 W.

En d’autres termes, le moteur se met en marche lorsque le cycliste pédale et lui permet de rouler à une vitesse maximale de 25 km/h. Quand ce seuil est atteint, le moteur se désactive automatiquement. Il s’arrête aussi d’assister le cycliste quand celui-ci arrête de pédaler selon certains modèles. La puissance du moteur est comprise entre 200 et 1 000 W lui permettant de couvrir jusqu’à 150 km selon le modèle. En outre, l’utilisation des vélos à assistance électrique permet de réduire les gaz à effet de serre générés pendant les déplacements. En plus, ils ont un effet bénéfique pour la santé, car ils nécessitent un minimum d’efforts physiques. On peut retrouver ce type de vélos dans les boutiques spécialisées. Les marques les plus connues qui commercialisent les VAE sont Bosch, Yamaha, Bafang ou encore Shimano.

 

3. Le débridage d’un VAE

 

La réglementation en vigueur en France interdit aux vélos à assistance électrique de rouler à plus de 25 km/h. C’est pourquoi les fabricants brident les vélos pour qu’ils ne dépassent pas cette limitation. Il est possible de débrider un VAE pour qu’il exploite la pleine puissance de son moteur et puisse rouler plus vite. Deux principales méthodes permettent de modifier les paramètres des logiciels des moteurs de vélos à assistance électrique. La première consiste à débrider au niveau du contrôleur électronique en utilisant un kit de débridage vélo électrique. Il s’agit d’attribuer à ce dernier des données erronées. Le rôle du contrôleur est de couper l’assistance du moteur lorsque la vitesse atteint les 25 km/h. En enregistrant de fausses données, ce dispositif sera incapable de déterminer que la limite a été atteinte et le vélo pourra la dépasser. À ce niveau, les limites du contrôleur sont justes repoussées grâce aux données faussées. L’autre méthode consiste à supprimer simplement la bride. Elle va libérer la pleine puissance du moteur et lui permettre d’aller beaucoup plus vite. Ainsi, le vélo pourrait atteindre la barre des 75 km/h. Bien que cela semble attrayant, débrider son vélo est une infraction sanctionnée par la loi. Un cycliste qui procède à un débridage de vélo s’expose à une condamnation pouvant atteindre un an d’emprisonnement et une amende de 30 000 €. Aussi, le vélo pourrait être confisqué et son assurance pourrait se dédouaner en cas d’accident. En outre, le fabricant du kit de débridage encourt jusqu’à deux ans d’emprisonnement ferme.

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