L’utilisation des caméras corporelles de la police a fait l’objet de nombreuses recherches au cours des cinq dernières années.
Les caméras corporelles ont un impact sur le comportement des officiers
En plus de constater que les agents et les citoyens ont tendance à soutenir les caméras, l’équipe de recherche a également trouvé des preuves que l’opinion des agents sur les caméras s’améliorait à mesure qu’ils en portaient une. L’utilisation des caméras a effectivement eu tendance à réduire le nombre de plaintes déposées contre les officiers, bien que nous ne sachions pas précisément pourquoi c’est le cas.
Malgré des résultats antérieurs indiquant que les caméras réduisaient le recours à la force, la nouvelle étude n’a pas trouvé suffisamment de preuves que les caméras provoquent des changements spectaculaires dans le comportement des policiers.
Beaucoup de choses restent floues en raison d’un manque de preuves, notamment si les caméras modifient le comportement des citoyens en matière de signalement ou leur satisfaction lors des rencontres avec la police, leur opinion sur la police, leur comportement envers les agents lors des rencontres avec la police ou leur relation avec la police.
Les résultats sont mitigés
Un ensemble de résultats mitigés indique que nous avons largement surestimé les effets des caméras corporelles. Cela ne signifie pas qu’elles sont mauvaises, mais seulement que nous avons encore des recherches à faire pour savoir si et comment la police peut les utiliser le plus efficacement possible.
Les gens ont tendance à surestimer l’utilité des nouvelles technologies, surtout lorsqu’elles sont conçues pour résoudre des problèmes – comme la criminalité – qui se sont avérés trop complexes pour que les humains puissent les résoudre eux-mêmes.
Les auteurs ont conclu que les caméras corporelles ne sont pas une solution de remplacement
Les auteurs ont conclu que les caméras corporelles « ne seront pas une panacée facile pour améliorer les performances de la police, sa responsabilité et ses relations avec les citoyens. » Ils déclarent également, de manière responsable, qu’il n’y a tout simplement pas assez de preuves claires sur lesquelles fonder une politique jusqu’à ce que la police et les chercheurs accordent plus d’attention à la façon dont cette technologie peut être à la fois bénéfique et nuisible pour les citoyens, ainsi qu’à la façon dont elle peut être utilisée le plus efficacement possible dans la formation et dans les enquêtes internes.
