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Le smartphone ne provoquerait pas de tumeurs cérébrales

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Aucun progrès technologique n’a connu une croissance aussi rapide que l’utilisation de la téléphonie mobile au cours des 25 dernières années. Il en résulte une exposition aux champs électromagnétiques de radiofréquence et de très basse fréquence. Pendant longtemps, nous avons pensé que cette exposition pourrait provoquer des cancers. Pourtant, l’utilisation du téléphone n’a pas de lien avec l’apparition de tumeurs cérébrales. Zoom sur la question !

 

Pourquoi pensons-nous que l’utilisation du téléphone est nocive pour le cerveau ?

 

Beaucoup de personnes associent l’utilisation du smartphone avec l’apparition de tumeurs cérébrales. Cette façon de penser vient du fait que l’Agence internationale de recherche sur le cancer a classé en 2011 les radiofréquences émises par la téléphonie mobile comme un agent cancérigène « potentie l», sur la base de preuves limitées et non suffisantes. De nouvelles études visent à prouver que ce ne serait peut-être pas le cas. L’utilisation du téléphone serait surtout nuisible pour les interactions sociales, mais elle ne provoquerait pas l’apparition de tumeurs dans le cerveau. De plus, pour s’assurer de ne courir aucun risque pendant l’utilisation de son smartphone, il est préférable de le protéger avec des coques fabriquées dans des matériaux de qualité. En effet, il vaut mieux éviter d’acheter des coques à bas prix fabriquées dans des matériaux qui pourraient être cancérigènes. De plus, sur le site Cokitec.fr, il est possible de trouver facilement des coques de qualité à des prix abordables.

 

Existe-t-il un lien entre l’utilisation du téléphone et l’apparition de tumeurs cérébrales ?

 

Dans l’étude internationale MOBI-Kids, des scientifiques ont analysé la relation entre l’utilisation des téléphones mobiles sans fil et le risque de tumeurs cérébrales chez 900 jeunes de 14 pays différents, sous la coordination de l’Institut de Santé Global de Barcelone. Le cerveau a été choisi parce que c’est la partie du corps la plus exposée aux rayonnements lors de l’utilisation du téléphone portable et les enfants et les jeunes pourraient présenter une plus grande sensibilité. La distance entre le téléphone portable et le cerveau pendant les appels est pertinente pour calculer avec précision l’exposition aux rayonnements. C’est pourquoi l’étude a validé les informations mentionnées par les participants avec les registres des opérateurs de téléphonie. Elle a également recueilli des informations pertinentes pour estimer la dose absorbée en fonction du type d’appareil, du modèle de l’appareil mobile pour localiser l’antenne, du côté de la tête avec lequel on parle, de l’utilisation du téléphone, de la technologie et des bandes d’utilisation du fournisseur.

Bien qu’il s’agisse de la plus grande étude à ce jour, la recherche n’a pas trouvé d’association causale entre les tumeurs cérébrales et l’utilisation de ces téléphones tout au long de la vie. Les résultats sont cohérents avec les connaissances actuelles, car il n’existe actuellement aucune preuve scientifique concluante que les niveaux de rayonnement émis par les téléphones portables augmentent le risque de cancer du cerveau. Les études sur les animaux d’expérimentation ne fournissent pas non plus de résultats cohérents permettant d’identifier un mécanisme d’action clair.

 

Que faut-il en conclure ?

 

Les avantages offerts par l’utilisation du téléphone mobile rendent difficile le fait de recommander de ne pas en avoir un. Il convient de noter que la technologie actuelle 3G, 4G ou 5G émet beaucoup moins de rayonnements que les technologies précédentes. En outre, les téléphones portables et autres appareils de communication mobile sont de moins en moins utilisés en étant collés à l’oreille, ce qui explique la baisse des niveaux d’exposition au cerveau. En outre, ces appareils sont utilisés de nombreuses heures comme écran, en mode données, pour utiliser les réseaux sociaux, envoyer des messages et regarder du streaming. Cela réduit considérablement l’exposition par rapport aux appels. Quoi qu’il en soit, il n’y a pas de preuve scientifique qui montre que l’utilisation du smartphone provoquerait l’apparition de tumeurs cérébrales. Cependant, comme pour toute chose, il vaut mieux opter pour une utilisation plus modérée

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